Grâce à l’idéologie originale du Président
Partant du principe selon lequel les rapports de production changent et se développent suivant le développement des forces productives, la théorie précédente de la classe ouvrière définit que la coopérativisation agricole ne se réalise qu’après la réalisation de l’industrialisation socialiste. Suivant cette théorie, l’Union soviétique et les autres pays socialistes ont réalisé d’abord l’industrialisation et la réforme technique de l’économie rurale et sur cette base, ils ont procédé à la transformation socialiste de l’économie rurale, ce qui est considéré comme une formule immuable dans beaucoup de pays.
Sur la base du principe fondamental des idées du Juche selon lequel l’homme est maître de tout et décide de tout, le Président
Après la Guerre de Corée forcée par l’impérialisme américain, la coopérativisation agricole dans les campagnes de notre pays s’avérait comme une exigence vitale des paysans eux-mêmes, maîtres de l’économie rurale.
La guerre de trois ans a détruit complètement la base matérielle et technique de l’économie rurale et la vie des paysans s’est aggravée extrêmement. Dans ces conditions, il n’était pas possible de développer les forces productives agricoles ni d’améliorer rapidemment le niveau de vie des paysans ruinés si l’on laisse telle quelle l’économie paysanne individuelle.
A l’époque dans notre pays étaient réunies suffisamment les forces révolutionnaires capables d’assumer la coopérativisation agricole tandis que les forces s’opposant à la coopérativisation étaient très affaiblies.
Ayant pénétré tous ces faits avec perspicacité, notre Président a avancé en août 1953 l’orientation de la coopérativisation agricole et a dirigé de façon clairvoyante la lutte de notre peuple pour la réaliser.
Il a fait maintenir ces principes tout au long de la réalisation de la coopérativisation agricole: le principe de libre consentement selon lequel les paysans adhèrent à la coopérative agricole suivant leur volonté, la politique de classe qui demande de renforcer l’union avec les paysans moyens et de restreindre les paysans riches pour les transformer progressivement en s’appuyant fermement sur les paysans pauvres, le renforcement de la direction et de l’aide du parti et du gouvernement à l’égard du mouvement de la coopérativisation agricole.
Il a fait établir l’étape expérimentale -et l’a développée en une étape de masse- selon laquelle on organise des coopératives agricoles et les consolide dans chaque arrondissement en prenant appuie sur les paysans pauvres et d’autres noyaux de la campagne. Dès le début du mouvement de coopérativisation agricole, il a défini les trois formes de la coopérative agricole et a veillé à ce que les paysans eux-mêmes en choisissent la forme en accord avec leur réalité concrète.
Notre Président a enseigné en détail: la dimension de la coopérative agricole ne doit pas être trop petite ni trop grande; on doit l’organiser au début dans la dimension de 15 ou 20 familles conformément au niveau de gestion des fonctionnaires et à celui de la conscience idéologique des paysans, puis l’élargir progressivement au niveau de 40 ou 100 familles selon la maturité des conditions nécessaires.
La valeur de la coopérative agricole organisée de façon expérimentale étant mise en évidence grâce à la direction éminente de notre Président, tous les autres paysans sont entrés volontairement à la ferme coopérative. De cette façon, notre pays a pu achever brillamment la coopérativisation agricole jusqu’en août 1958 à l’échelle nationale.