Insérez les mots-clés Lettre interdit

    Il était au petit matin du 3 avril 1977.

    Le Général Kim Jong Il a téléphoné à un cadre chargé du travail des hauts faits révolutionnaire.

    Le cadre s’est senti ému : (Il est déjà dans son bureau à cette heure-ci…)

    Au téléphone se faisait entendre la voix retentissante du Général : Sur les arbres portant des mots d’ordre à l’ancien bivouac du mont Chong, il y a des caractères qui ne se voient pas distinctement ; il faut prendre des mesures pour les rendre distinctes.

    Cela faisait déjà longtemps qu’on a découvert à l’ancien bivouac du mont Chong des arbres portant des mots d’ordre, trésor historique précieux relatif à la Lutte révolutionnaire antijaponaise. Or, avec le temps qui passe, pas mal de caractères sont devenus illisibles, la couleur dégradée. Mais on ne savait pas encore la méthode qui puisse recouvrer dans leur état initial les caractères disparus.

    Que faire pour retrouver les mots d’ordre révolutionnaires gravés sur des arbres ? C’est avec ce sentiment inquiet que le Général s’est donné tant de peines à l’insu des autres pour revaloriser les mots d’ordre révolutionnaires écrits il y a plus de 40 ans, et il a donné un coup de téléphone au cadre au petit matin.

    Le cadre n’a pas pu s’empêcher de se gêner de ne pas avoir rempli sa mission en tant que responsable en chef du domaine chargé de découverte et de conservation des hauts faits révolutionnaires.

    Et de poursuivre avec instance le Général : Les arbres portant des mots d’ordre au mont Chong sont des trésors nationaux, biens précieux de la révolution qu’on ne peut changer même pour des trésors sans prix ; ce n’est pas facile de rendre distinctes les caractères effacées sous la neige et la pluie pendant longtemps dans une forêt vierge, mais il faut rechercher coûte que coûte une méthode de les rendre distinctes.

    Il a ajouté ensuite : Selon que je sache, ces jours-ci, dans certains pays, on réussit à retrouver les caractères qui ne se voient pas distinctement, caractères d’encre écrits sur le parchemin ou le papier ; les mots d’ordre écrits sur des arbres à la période de la Lutte révolutionnaire antijaponaise, c’est un problème différent puisqu’ils sont écrits avec de l’encre noire ; mais puisqu’il y a la méthode de retrouver l’écriture d’encre effacée, il y aura une méthode de retrouver l’écriture d’encre noire disparue ; il faut donner la tâche aux scientifiques pour qu’ils recherchent une méthode de retrouver les caractères effacés. …

    Il donne ses directives instantes au petit matin sans se ménager tellement qu’il fait grand cas de la découverte et de la conservation des reliques historiques révolutionnaires, éclatant témoignage de la carrière des activités révolutionnaires et des hauts faits révolutionnaires du Président Kim Il Sung.

    Ayant gravé dans le cœur la sublime volonté du Général Kim Jong Il de retrouver tous les caractères des mots d’ordre écrits sur des arbres, ces biens de notre révolution et de les honorer à travers les générations, les scientifiques de l’annexe de Hamhung de l’Académie nationale des sciences ont réussi, au bout de 4 années de recherches assidues, à retrouver par moyen de projection de fluorescence les 34 lettres effacées sur les 7 arbres portant des mots d’ordre au mont Chong. Plus tard, en approfondissant ces réalisations de recherche, ils ont retrouvé dans tous les coins du pays, depuis le pied du mont Paektu jusqu’à la ligne de démarcation militaire, plus de 11 000 mots d’ordre écrits sur des arbres et plus de 7 000 vestiges et reliques révolutionnaires de la période de la Lutte révolutionnaire antijaponaise. En voici quelques exemples : « Vive le Général Kim, commandant sans pareil !», « Kim Il Sung, héros et sauveur de la nation dans son histoire de cinq millénaires », « Naissance de l’Etoile scintillante du Paektu, bonne chance pour la Corée », « Chef des partisans Kim Il Sung et commandante de la résistance antijaponaise Kim Jong Suk à l’intérieur de la Corée sur un excellent coursier du Paektu ».

    Ce sont des trésors nationaux retrouvés grâce aux peines du Général Kim Jong Il.